Résistance

Histoire de la faction

Le terme de Résistance est venu assez naturellement à une époque pour désigner ceux qui utilisaient ou commerçaient avec du papier. De nombreuses personnes sont donc désignées comme des résistants, plus ou moins sciemment. Les écrivains bien sûr, mais aussi tous les détenteurs de livres, les bibliothécaires, les vendeurs ou revendeurs de papier sous toutes ses formes sont membres - par définition - de la Résistance. C’est aussi le cas des papercuts autonomes, bien que le cas soit plus rare.

De nombreuses convictions composent ce vaste groupe. Certains refusent simplement de perdre leur droit à l’écriture ou à la possession de papier, et se contentent de les pratiquer par désir de liberté. Pour d’autres, l’écriture est le support d’une vie meilleure, et ceux-ci basent de nombreuses recherches et expérimentations sur elle. Il y en a également qui se servent de l’écriture comme passe-temps, dans des duels d’écrivains clandestins mais toujours très spectaculaires.

On pourrait alors imaginer qu’aucune volonté n’unit les résistants, qu’ils ne forment qu’un groupe hétéroclite sans structure. Ce serait négliger les véritables âmes de la Résistance, ceux pour qui ce terme prend tout son sens. Bien qu’au départ ils aient désiré un monde où les écrivains auraient le pouvoir, ils sont aujourd’hui pour une coexistence pacifique des écrivains et du reste du monde. Avec à leur tête le mystérieux Conseil, une assemblée d’écrivains postés en défenseurs des droits humains, sortes d’héritiers des philosophes des Lumières, ces “vrais” résistants cherchent à apaiser au mieux les relations entre la Résistance dans son ensemble et le reste de la population.

Tout en la fuyant pour des raisons pratiques, la Résistance n’est pas farouchement opposée à l’Alliance Ardente, partageant son idée de la responsabilité face à la population, et évite le plus possible le conflit avec elle. De même, aucune tension n’est vraiment palpable entre Profanateurs et Résistance, d’autant que ces deux groupes sont souvent entremêlés. En revanche, les Libérateurs représentent pour le Conseil une menace à la paix, et peu de pitié est attribuée à ce groupe.

 Le Conseil des Dix

Bien que la Résistance dans son sens général n’ait pas de structure précise, elle a en son sein un noyau bien plus organisé et existant depuis ses origines. En tête de cette Résistance “véritable”, on trouve un groupe appelé le Conseil des Dix ; autrefois un simple “Conseil”, on lui a aujourd’hui accolé le nombre de membres, et ce pour une raison bien simple : faire oublier les deux postes qui ont été supprimés.

Dès le début de la Grande Guerre, une volonté de hiérarchiser les fonctions s’est propagée dans la Résistance, jusqu’à choisir un petit groupe de personnes pour gérer l’intégralité des troupes, la propagande, le financement et l’information. Treize écrivains forment le Conseil au commencement, dont un des principaux initiateurs du mouvement, le philosophe néerlandais Baruch Spinoza. Il est cependant tué à l’aube du véritable conflit, aux environs de 1700, et ne restent alors que douze membres au Conseil. Durant l’intégralité du conflit, une même répartition des tâches est préservée, quels que soient les membres.

Cependant au milieu du XVIIIème siècle, alors que la Résistance a pratiquement perdu la guerre, une dissolution du Conseil est envisagée pour échapper aux retombées. Le Conseil ne disparaîtra jamais complètement pour autant, puisque hormis la suppression d’une des quatre branches, les membres restants perpétueront leurs fonctions jusqu’à nos jours.

Lors de sa création par Spinoza, le Conseil avait une devise traduite dans de nombreuses langues, qui était la suivante : “Un quart pour nous seuls, un quart pour les autres. Un tiers pour comprendre, un sixième pour agir.” Les proportions données correspondaient à de véritables effectifs du Conseil : sur les douze membres actifs, trois d’entre eux, surnommés l’Hadès, étaient chargés de gérer les troupes résistantes qui suivaient leurs ordres ; trois autres, l'Olympe, devaient gérer l’image et les manifestations de la Résistance en public. Les quatre membres du Sablier avaient de multiples tâches, telles que l’information, le financement et les ressources matérielles. Enfin, et c’est cette partie du Conseil qui fut supprimée à la fin de la Guerre, l’Horizon était composé de deux membres qui supervisaient toutes les opérations “spéciales” - principalement des assassinats.

Il est probable que la Résistance ait cherché non pas à volontairement abandonner une partie de ses forces, mais plutôt à se débarrasser de ce qui représentait la seule ombre au tableau de ses motivations vertueuses. Les trois autres regroupements existent encore aujourd’hui, de même que la devise, qui a cependant été tronquée (les proportions n’ont cependant pas été modifiées, par respect pour les Horizons précédents).

 Rangs et effectif

• Conseil des Dix
  
  
  • Seule instance structurée de la Résistance, ayant encore de l'influence sur une partie de ses partisans.
  
  
  • Effectif (places disponibles : 10/10) :
  
  


• Résistants
  
  
  • Effectif :
  
  

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